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Le voyage de la petite âme Huna...5


Aloha, c’est être heureux avec.


Aloha. Ce précepte est là pour nous dire d’aimer et d’être heureux.

Aimer c’est partager la joie de la Vie, ici et maintenant, à chaque instant. 

Aimer est essentiel et fondamental pour tout cheminement intérieur et processus de guérison.

Le précepte Aloha nous apprend à nous connecter avec l’énergie d’expression la plus pure de l’univers qui est l’Amour. C'est aussi la capacité à surmonter les défis de la vie sans combat avec l’énergie de paix et de bienveillance. C’est là que réside notre plus grand pouvoir. 

Ce principe nous apprend qu’il est important de rester dans l’amour et le pouvoir personnel et de ne pas se critiquer soi ou autrui.


L’Amour, c’est l’aimant. La manière d’attirer à soi tout ce qui nous touche le cœur. 

Lorsque nous aimons, nous sommes libérés de toutes croyances limitantes. Cela nous porte alors à entrer en communion avec ce qui nous entoure. C’est reconnaître la beauté de ce qui est là, le positif de ce qui est qui fait que, puisque nous sommes soumis à la loi de résonance, nous recevons alors de l’objet ou la personne reconnue, la même énergie.

Aloha c’est créer le lien qui apporte la joie, l’appréciation, le bien-être, l’amusement…. Tout ce qui rejoint ce que nous exprimions dans notre petite enfance.


Reprenons le parcours notre petite âme volontaire Huna qui, lors de son apprentissage au sein de sa famille, commence rapidement à être attirée par tout ce qui touche son cœur. 

Instinctivement, elle va vouloir expérimenter et découvrir ce vers quoi elle se sent attirée. 

Elle va prendre le temps de toucher, regarder, goûter, écouter, sentir ce qui l’entoure. Ses sens sont en constant développement pour décoder son environnement et apprendre à reconnaître ce qui est bon pour elle. Elle n’a pas encore la conscience du bon et du mauvais mais elle va naturellement être attirée par ce qui lui fait du bien, ce qui lui est agréable, ce qui lui fait plaisir. 

Lorsque l’on observe un enfant, celui-ci va toujours vouloir obtenir ce qui correspond à sa définition du bien-être, voire du bonheur. Il va chercher à se remplir de toutes ses énergies qui lui apportent de la plénitude et de la sécurité. La notion de sécurité est liée à l’amour. Tout ce que nous aimons nous sécurise.


Telle notre petite âme Huna, un enfant ne juge pas, ne critique pas, ni lui, ni ce qui l’entoure. Il accueille tout ce qui est parce que c’est tout simplement. 

En développant son sens critique et son raisonnement, Huna va commencer à se comparer, à observer les autres à travers ses filtres qui sont le reflet de ses croyances, de ses besoins de sécurité. C’est là que le jugement et l'autocritique apparaissent et peuvent alors nous enfermer dans une vision erronée de la réalité. Naît alors une énergie de négativité qui provoque la séparation et qui, à son tour, épuise l’amour. 


La critique tue la relation alors que l'appréciation la construit et la reconstruit parce qu’apprécier est un acte d’amour (être heureux avec) qui clarifie et renforce.

Lorsque nous arrivons à reconnaître et exprimer ce que nous apprécions, nous renforçons le bien que nous apprécions, qui alors s’accroît et grandit. Lorsque nous critiquons, nous renforçons la “mauvaise” part que nous n’aimons pas et elle aussi s’accroît et grandit.


Le jugement et la critique sont le fruit d’un manque de confiance en soi et d’un besoin de se comparer pour se sécuriser. Se sentir supérieur ou encore avoir raison pour se sentir exister car intérieurement, il y a un vide de soi qui s’est installé, un vide issu d’un manque d’appréciation de soi et donc de la vie. 

À ce stade, la petite âme Huna, qui se remplissait de ce qu’elle aimait découvrir par ses sens lors de son enfance, ne sait plus reconnaître naturellement ce qui lui fait du bien ou ce qui lui apporte du bonheur. C’est son mental qui détermine ce qu’elle pense qui va lui procurer du bonheur. Et si sa structure est développée sur un manque de reconnaissance de soi, elle va continuellement chercher à obtenir le bonheur par l'extérieur, elle va donner le pouvoir aux autres ou à son environnement extérieur, de lui procurer ce bonheur. Ils deviennent tributaires de sa joie de vivre.  


En grandissant, nous perdons cette spontanéité de communier avec l’extérieur, qui veut dire que parce que nous aimons et apprécions ce que nous voyons, nous recevons autant que ce que nous émettons. Avec la société dans laquelle nous évoluons, nous apprenons que le bonheur n’est pas gratuit, qu’il se mérite et qu’il faut obtenir ou faire pour le vivre. Une société qui détermine ce qui nous est nécessaire de convoiter pour être heureux. Les choses simples disparaissent, la compétition s’installe, la place se mérite et la réussite est pour une élite.


Si nous ne recevons pas suffisamment d’appréciations de ce que nous sommes dans l’enfance, alors en grandissant nous développons une image de nous-même correspondante à la définition du bonheur de la société et du système de croyances lui correspondant. 

C’est notre système de croyances qui nous fait préférer une chose à une autre, que ce soit la pluie ou le soleil par exemple. Ce sont toutes des manifestations, toute la pluie et tout le soleil. Si nous n’avions pas de système de croyances, l’un serait tout aussi bon que l’autre et ils le sont en fait. C’est notre système de croyance qui dit que le soleil est préférable à la pluie.  Lorsque nous prenons conscience que toutes les choses sont aussi bonnes les unes que les autres, nous sortons du jugement et de la critique et nous apprenons plus facilement à nous apprécier tel que nous sommes, car tout à sa raison d’être.

La clef de la libération repose dans une appréciation accrue de tout ce que nous aimons et une plus grande tolérance de ce que nous aimons moins.


Tout sur Terre est vivant, conscient, sensible et capable de réagir.

La vie est définie comme mouvement et puisque la Source de Vie est infinie et consciente d’elle-même, tout doit avoir une conscience de soi, à un niveau différent et tout est donc capable de répondre à ce qui se produit autour de soi.


Notre être profond est vivant, conscient et capable de réagir. Quand nous nous critiquons nous-même, il se sent attaqué et essaie de se défendre par des manifestations physiques et énergétiques qui nous affaiblissent et nous rendent plus vulnérable. Tandis que l’appréciation de soi nous apaise, nous porte, développe la conscience et accroît la circulation de l’énergie et la force. C’est pour cela qu’il est essentiel de respecter le vivant et de l’aimer. 

Toute la vie est sacrée et nous sommes la vie. L’apprécier s’est permettre à la vie de nous aimer et de reconnaître en elle tout ce qui nous procure du bien-être et du bonheur. 

Comprendre la vie c’est la rendre simple et paisible.


Tout est énergie et mouvement, il est alors important d’observer comment nous entrons en relation avec le vivant, comment nous parlons à la pluie, aux animaux, mais aussi à nos collègues de travail, notre voiture, les objets etc. 

Sommes-nous plus dans la critique ou l’appréciation, le compliment ?

Chaque critique augmente notre séparation avec l’être ou la chose critiqué et diminue notre perception de sa réalité. Nous percevons alors à travers le personnage qui écoute ses croyances, ses peurs. Au contraire, chaque appréciation et compliment nous rapprochent de ce que nous louons et développent la conscience de ce que nous complimentons, favorisant ainsi le développement de chacun.


S’autoriser à mettre son curseur sur le plus, à voir ce que nous apprécions autour de nous plutôt que ce qui nous dérange ou n’aimons pas, bénir la vie plutôt que la maudire diminue l’attention que nous portons aux choses négatives, ce qui a pour conséquence de réduire leurs influences néfastes ou toxiques dans notre vie et dans le monde, car elles n’ont plus l’énergie nourricière qui leur permet d’exister.


Nous donnons du pouvoir à tout ce que nous polarisons. Que ce soit dans l’ombre ou dans la lumière. C’est à nous de choisir ce que nous souhaitons nourrir dans la vie tout en sachant que cela nous sera rendu, dans un sens ou dans l’autre. Les lois universelles de cause à effet, et d’attraction peuvent être utilisées pour développer notre bonheur. Complimenter et apprécier à un réel effet sur tout ce qui vit. Nous permettons à notre conscience d’augmenter et de participer alors pleinement à la croissance de chacun et de tout ce qui vit.


Par notre intention et notre pensée, nous avons le pouvoir de changer l'énergie et donc le déroulement des choses autour de nous. Si nous sommes critiqués ou jugés, faire notre éloge à haute voix rendra la critique sans effet sur nous.


Lorsque nous reconnaissons et glorifions la beauté, admirons des capacités et apprécions des qualités, nous donnons une bénédiction. Nous avons le pouvoir de créer toutes choses dans cette dimension et même si nous vivons des épreuves difficiles, tout est à l’équilibre dans l’univers, nous pouvons alors, en conscience, activer l’énergie qui nous porte. Déterminer, tel un enfant qui découvre la vie, tout ce à quoi nous aspirons, ce qui nous nourrit, nous remplit, nous met en joie. Là où nous nous sentons alignés, à notre place, dans notre force intérieure.


L’amour est l’expression de toute chose et tout peut s’exprimer grâce à l’amour. 

Il est essentiel d’observer comment nous nous exprimons dans la vie. 

Que ce soit dans nos paroles ou nos actes, l’expression de soi va créer dans notre réalité une expérience, que nous allons devoir vivre, pour intégrer la raison de cette expression, afin de la transcender et de passer à une nouvelle expression de nous-même. 

Comme tout est le reflet de nous-même, le miroir de ce qui nous habite, apprendre à exprimer ce que nous-sommes, ce que nous ressentons permet à notre être profond de se reconnaître car le monde extérieur est une projection de notre conscience qui nous révèle à chaque instant là où nous en sommes dans notre parcours d’évolution.


L’âme porte en elle les blessures de la séparation de la Source. 

Toutes expressions de colère, haine, doute sont issues de ces blessures. Nous nous incarnons dans la séparativité et nous cherchons en permanence l’unité. Mais l’unité ne peut se vivre que dans l’accueil et l’amour de ce qui est. Se connecter à l’amour qu’on a pour un être ou une chose, c’est être en lien.


Aimer, c’est aimer l’autre sans vouloir essayer de le changer, nous aimer nous-mêmes inconditionnellement dans la santé comme dans la maladie, car c’est dans la maladie que nous pouvons apprendre à redevenir entier à nouveau et comprendre les parties de notre chemin qui n’ont pas été justes et qui sont là pour nous enseigner afin de tisser notre chemin vers une guérison pleine de sens et de force renouvelée. 

Il y a toujours un message d’amour pour nous, une invitation… 


Aussi, comment pouvons-nous partager l’amour pour l’autre si nous ne l’avons pas senti pour nous-mêmes ? L’amour existe en proportion du bonheur éprouvé avec l’être ou l’objet aimé. Dans toute relation avec une personne, un lieu ou une chose, la part heureuse vient de l’amour et la part malheureuse vient de la peur, de la colère et du doute. 

Ce que l’amour nous apporte, c’est le bonheur, dont l’intensité dépend de la profondeur de cet amour. Être profondément amoureux signifie “être profondément connecté”. La profondeur et clarté de la connexion augmentent quand la peur, la colère et le doute se dissipent.


Nous pouvons alors permettre à notre âme de se libérer du programme de séparation et se connecter de plus en plus avec la particule divine en elle qui vibre à la fréquence de notre Esprit qui lui est unifié. Nous activons alors la reliance entre notre corps que nous acceptons, notre âme que nous libérons et notre Esprit avec lequel nous fusionnons.


Nous pourrions même dire qu’il existe seulement deux énergies dans l’univers, l’amour et la peur. Le bien, la lumière, le positif, le point de départ : c’est l’amour. Et le mal, l’ombre, le négatif : c’est l’absence d’amour. Et l’absence d'amour, c’est la peur !


L’amour au sens inconditionnel et pur du terme, immatériel et subtil, c’est l’énergie primordial dans l’Univers. Lorsque cette énergie se concentre à devenir matière, elle rencontre son contraire. C’est cette manifestation qui la fait devenir tangible pour nous, âmes qui sommes incarnées sur Terre. C’est parce que l’absence d’amour existe dans l’environnement que le corps est physiquement matérialisé. L’amour, sans son opposé, ne permet pas l’évolution. C’est pour cela que nous nous incarnons, pour évoluer.

Lorsque nous aimons nous sommes unis en soi et aux autres, portés, heureux et invincibles.


Comme l’a écrit Einstein : 

“ Il y a une force extrêmement puissante pour laquelle jusqu’à présent, la science n’a pas trouvé d’ explication officielle. C’est une force qui comprend et régit toutes les autres et est même derrière tout phénomène qui opère dans l’univers et qui n’a pas encore été identifiée par nos soins. Cette force universelle est l’Amour. Lorsque les scientifiques étaient à la recherche d’une théorie unifiée de l’univers, ils ont oublié la plus invisible et la plus puissante des forces.

L’Amour est Lumière, qui éclaire ceux qui la donnent et la reçoivent. 

L’Amour est la gravitation, car elle fait que certaines personnes se sentent attirées vers les autres. 

L’Amour est «le courant électrique», car il démultiplie ce que nous avons de meilleur et permet que l’humanité ne s’éteigne pas dans son égoïsme aveugle. 

L’Amour révèle et se révèle. Par l’Amour, nous vivons et mourons. 

L’Amour est Dieu, et Dieu est Amour.

Cette force explique tout et donne son sens premier à la vie. Il s’agit de la variable que nous avons ignorée pendant trop longtemps, peut-être parce que l’Amour nous fait peur, puisque c’est la seule énergie de l’univers que l’homme n’a pas appris à gérer par sa volonté.

Lorsque nous aurons appris à donner et à recevoir cette Énergie universelle, nous pourrons affirmer que l’Amour conquiert tout, est capable de transcender tout et chaque chose, car l’Amour est la quintessence de la vie.”


France Bouvrande.2022


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